« L’exposition à une pollution par particules fines seules, peut conduire à une élévation du nombre et de la taille des adipocytes et pourrait avoir des effets pro inflammatoires. » Constat d’une équipe de chercheurs américains de Colombus (Ohio), Qinghua Sun et coll., après avoir fait vivre des souris dans une telle atmosphère. En pratique, des groupes de rongeurs ont été soumis soit à un régime enrichi en lipides, soit à un régime normal, dès l’âge de 3 semaines, et exposés à deux type d’atmosphères. L’exposition était réalisée à raison de 6 heures par jour, 5 jours par semaine pendant 10 semaines. D’autres souris étaient soumises à l’air ambiant, La concentration de l’air pollué était sept fois plus chargée en particules fines que l’air, soit 111 µg/m3 contre 15,8.
Comme on pouvait s’y attendre les souris soumises à une alimentation hyperlipidique ont pris davantage de poids que les autres. Mais celles s’alimentant normalement en atmosphère polluée ont eu une élévation de glycémie plus importante ainsi que des signes d’insulinorésistance. De plus, leurs taux de TNF alpha (tumor necrosis factor), impliqué dans l’inflammation, étaient plus élevés. Il en allait de même pour les graisses abdominales et sous-cutanées.
Un test similaire a été mené chez des souris privées de leur gène p47phox, lié aux radicaux libres qui conduisent à la constitution de plaque d’athérome. La suppression de ce gène limitait considérablement les effets de la pollution microparticulaire. Ce qui ouvre une voie de réflexion pour de futurs traitements d’affections liées à ce type de pollution ;
Atherosclerosis, Thrombosis and Vascular Biology, décembre 2010.
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