Vitiligo : la pathologie paraît certaine et explique qu’il ait été suivi pendant des années par son dermatologue personnel, le Dr Klein, dont il épousera l’infirmière. « Cette affection bénigne entraîne une perte de pigmentation, et donc un blanchiment en taches, au hasard sur n’importe quelle partie du corps », précise le Pr Branchereau. Le recours à un traitement à base de cortisone, « généralisant ainsi à tout ou partie du corps les effets du vitiligo », est évoqué par le médecin.
Déficit en protéine A antitrypsine : à partir des années 1990, l’entourage de Michael Jackson évoque cette autre maladie auto-immune responsable de désordres pulmonaires, ce qui expliquerait le port de masques chirurgicaux lors des sorties en public.
Dépendance aux médicaments et psychotropes : ce serait sa seule addiction. La dépendance aux antalgiques remonterait à 1984, à la suite d’une grave brûlure du cuir chevelu lors du tournage d’un spot publicitaire pour la firme Pepsi. Le Propofol, qui aurait causé sa mort, un produit largement utilisé pour réaliser des anesthésies générales mais légères et de courte durée, a dû être utilisé pour l’aider à dormir. Injecté à dose adéquate, il entraîne un endormissement calme du patient, qui se réveille de lui-même quand la perfusion s’arrête. « Il suffit qu’un jour le goutte-à-goutte s’accélère, que le produit passe trop vite, que la dose soit un peu trop importante ou que la réaction du patient soit un peu différente et l’anesthésique peut alors entraîner un arrêt respiratoire », suggère le Pr Branchereau.
Interventions de chirurgie esthétique : Michael Jackson n’aurait avoué que deux opérations du nez. Le Pr Branchereau rappelle qu’entre « autres gentillesses, son père l’appelait "gros nez" ». D’où « une fixation sur l’aspect de ce nez » et la recherche d’une « perfection esthétique jamais atteinte, mais dont le résultat a été ce nez minuscule des dernières années. Il est vraisemblable que cela a aussi été le résultat de complications par atrophie de la structure ostéo-cartilagineuse. » La fossette au menton, apparue après l’âge de 30 ans, ne peut être que le résultat de la chirurgie. Les cicatrices derrière les oreilles et à la base du cou évoquées dans le rapport d’autopsie sont certainement la trace d’un ou plusieurs liftings.
Hypocondrie : la photographie de Michael Jackson dans un caisson hyperbare a été utilisée pour démontrer le caractère hypocondriaque du chanteur. Il s’agissait en fait du caisson hyperbare offert à l’hôpital, aujourd’hui le Michael Jackson Burn Center, où il avait été soigné pour sa brûlure du cuir chevelu.
Pédophilie :« Les poursuites judiciaires, les accusations de pédophilie ont duré plus de dix ans, pour se terminer par un acquittement », souligne laconiquement le Pr Branchereau.
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