Ces résultats suggèrent que les inhibiteurs de la DPP4 sont, là où on en dispose, une bonne approche thérapeutique des DT2 durant le Ramadan, pour leur efficacité et leur très bonne sécurité d’emploi du fait d’un très faible risque d’hypoglycémies iatrogènes. Cette sécurité est d’autant plus importante qu’il s’agit de patients âgés et/ou fragiles, isolés.
Il a été rappelé aussi combien il est important de préparer à ce jeûne les patients et leur entourage afin, quel que soit le traitement, de limiter les événements indésirables dans une population souvent difficile à bien accompagner durant cette période y compris du fait de fréquents « retours au pays » durant le Ramadan. Sous sulfonylurées, cette préparation peut ainsi réduire sensiblement les événements indésirables, les hypoglycémies surtout, quoique chez certains sujets dont la prise en charge est délicate, ce risque demeure élevé mais les événements graves assez rares. Pour les patients DT2 sensibles aux ADOs, les inhibiteurs de la DPP4 en bithérapie avec la metformine, représentent donc une option rassurante pour le prescripteur, comme le patient et son entourage, quel que soit le niveau de prise en charge et de motivation, y compris pour éviter les arrêts de traitement et un déséquilibre glycémique durable.
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