Les patients étudiés étaient sous pompe depuis au moins 12 mois. Au total, 397 patients adultes ont été analysés. L’âge moyen était de 39 ans avec une durée moyenne de diabète de 20 ans. L’initiation de la pompe à insuline était associée à une diminution de la pression artérielle systolique (-1.8 mmHg) et de la pression diastolique (-1.4 mmHg). La proportion des patients avec une pression systolique ≥130 mmHg était réduite de 37 % à 29 % après initiation de la pompe. L’HbA1c moyenne des patients sous pompe a diminué de 8.8 % à 8.3 %, sans modification du poids. Il n’existait pas de corrélation entre la variation de la pression artérielle et l’âge, la durée du diabète ou la variation de l’HbA1c. La réduction de la pression artérielle était identique pour les patients traités par antihypertenseurs et ceux naïfs de tout traitement (après ajustement pour le niveau de pression artérielle avant initiation de la pompe). En résumé, cette étude montre une réduction, certes modeste, de la pression artérielle après initiation d’un traitement continu par pompe à insuline externe dans le DT1. Ces résultats sont à rapprocher de ceux de l’étude du DCCT qui avaient montré un effet bénéfique sur la pression artérielle et l’incidence de l’hypertension artérielle (HTA) avec le traitement intensif du diabète. Ces données sont en faveur d’un impact assez rapide du traitement de l’hyperglycémie sur la pression artérielle, suggérant un effet bénéfique sur la structure des artères résistives. Une étude de l’effet artériel du traitement par pompe dans le DT2 serait bienvenue car la prévalence de l’HTA est plus importante dans cette population.
D’après la communication de MK Rutter (abstract 870)
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