L’essai randomisé contre placebo Pre-POINT, une étude internationale de phase 2 (Bonifacio E. et al, JAMA 2015) suggère que l’administration d’insuline par voie orale à dose élevée pourrait induire une réponse immunitaire régulatrice permettant de prévenir le diabète de type 1 chez des enfants asymptomatiques de 2 à 7 ans, sans auto-anticorps du diabète mais à haut risque génétique.
Diverses doses d’insuline croissantes ou fixes d’emblée étaient testées. Seule l’insuline à 67,5 mg/jour s’avère significativement supérieure au placebo, avec une réponse immunitaire protectrice chez 83 % des enfants traités (n=5/6). L’absence d’hypoglycémies observées est liée à la digestion de l’insuline per os dans l’estomac.
L’étude soulève enthousiasme et interrogations : les études antérieures négatives étaient-elles en prévention secondaire ? Comment répondraient des enfants à faible risque génétique (99 % de ceux qui développent un diabète de type 1) ? L’absence d’anticorps chez les enfants de l’étude était-elle liée à leur âge ? Le pic d’incidence des anticorps anti-îlots étant entre 6 mois et 2 ans, une étude avant l’âge de 1 an pourrait être intéressante.
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