LES MODÈLES expérimentaux précliniques obtenus à partir d’hépatocytes transplantés chez des souris humanisées sont limités par la durée de vie trop brève de ces cellules et leur instabilité phénotypique. Pour y pallier, les chercheurs du Massachusetts Institute of Technology ont créé un système d’encapsulation d’hépatocytes humains préstabilisés, alors implantés chez des souris immunocompétentes.
Ce « foie artificiel », qui s’établit rapidement chez l’hôte, permet de reproduire, de façon durable, des fonctions hépatiques humanisées, dont le métabolisme des médicaments : il exprime en effet les inducteurs enzymatiques qui métabolisent la quasi-totalité des médicaments.
Le modèle de souris humanisées HEALs (Human Ectopic Articial Livers) identifie correctement les métabolites majeurs des médicaments, la 7-hydroxycoumarine ou la 4-hydroxydébrisoquine. Il est ainsi capable de prédire les interactions médicamenteuses potentielles, ce qui devrait accélérer le processus d’évaluation préclinique des molécules en développement.
Chen A A, Bhatia S N et coll. Humanized mice with ectopic artificial liver tissues. Proc Natl Acad Sci USA (2011) online.
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