Une mesure toute simple et peu coûteuse permettrait de faire grimper le taux de survie des greffons hépatiques à plus de 90 %. C’est ce que vient de montrer une équipe italienne avec l’administration de N-actéylcystéine (NAC) avant de prélever le transplant chez le donneur. Dans une étude randomisée sur 140 organes, le taux de survie à 3 et 12 mois était ainsi de 93 % et 90 % dans le groupe NAC (n=69) par rapport à 82 % et 70 % dans le groupe standard (n=71).
Mode opératoire
La procédure consiste à administrer une heure avant l’intervention une injection de NAC à 30 mg/kg et une autre perfusion de 300 mg via la veine porte avant le clampage. Le taux de complications posttransplantation était de 23 % dans le groupe NAC et de 51 % dans le groupe standard.
Pour le Dr Francesco D’Amico, auteur principal : « Nous proposons le NAC lors du prélèvement d’organe pour améliorer les résultats de la transplantation, en particulier depuis l’utilisation croissante d’organes suboptimaux. Le NAC a un bon profil de sécurité et un coût très faible par patient. » L’antioxydant pourrait se révéler bénéfique pour la transplantation d’autres types d’organe.
Liver Transplantation, publié en février 2013.
CCAM technique : des trous dans la raquette des revalorisations
Dr Patrick Gasser (Avenir Spé) : « Mon but n’est pas de m’opposer à mes collègues médecins généralistes »
Congrès de la SNFMI 2024 : la médecine interne à la loupe
La nouvelle convention médicale publiée au Journal officiel, le G à 30 euros le 22 décembre 2024