Principales indications (2)
Dépendance ou résistance aux corticoïdes.
Atteinte du tractus digestif haut.
Atteinte étendue du grêle.
Lésions ano-périnéales complexes.
Rechute dans les 3 mois suivant une poussée.
Prévention de la récidive postopératoire.
Surveillance biologique (2)
NFS : hebdomadaire pendant 1 mois, mensuelle les 3 mois suivants puis tous les 3 mois.
Bilan hépatique (transaminases, GGT) : mensuel pendant 3 mois puis tous les 3 mois.
Principaux effets secondaires
Neutropénie : justifie la surveillance (NFS) mais pas, selon l’ECCO, le génotypage de la TPMT (3) ;
Anomalie du bilan hépatique :
- minime et précoce : peut régresser spontanément ; diminution des doses ; pause et relais par le purinéthol ;
- apparition secondaire : éliminer une hépatite virale et une cholangite sclérosante ; se méfier d’une HNR 4 (surtout s’il existe une thrombopénie et/ou une augmentation de la GGT).
Pancréatite (5) : pancréatite immuno-allergique : contre-indique définitivement l’azathioprine et le purinéthol.
Lymphome : le risque est augmenté mais reste faible (23 cas pour 19 486 patients dans l’étude CESAME, Lancet 2009 ; 374 :1617).
1)Azathioprine (Imurel), 6-mercaptopurine (Purinéthol).
2)Selon les recommandations européennes du groupe ECCO.
3) TPMT : thiopurine méthyltransférase. C’est le déficit de cette enzyme qui peut entraîner rapidement une neutropénie. Le déficit homozygote est rare (0,3 %).
4) HNR : hyperplasie Nodulaire Régénérative source d’hypertension portale.
5) À différencier d’une banale intolérance digestive précoce (5 à 15 % des cas) qui peut régresser spontanément ou bénéficier d’un passage au purinéthol.
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