Si l’on en croit les résultats de travaux publiés dans « Cell », Tom et Pat Hibulaire ont du souci à se faire. Car Jerry et Mickey pourraient devenir super-musclés à l’aide d’un simple petit inhibiteur de récepteur musculaire. Des chercheurs de l’École polytechnique fédérale de Lausanne, de l’université de Lausanne et du Salk Institute ont en effet réussi à créer des souris super-costaudes et marathoniennes rien qu’en supprimant la fonction d’un inhibiteur naturel.
On connaît le processus de transcription, qui aboutit à la synthèse des protéines. Il y a des facteurs qui le favorisent (coactivateurs) et des facteurs qui l’inhibent (corépresseurs).
Les chercheurs ont travaillé sur des souris (ainsi que sur des nématodes, du reste), chez lesquels ils sont parvenus, par manipulation génétique, à supprimer le corépresseur NCoR1 qui, normalement, inhibe la fabrication de tissu musculaire. Chez les souris dépourvues de cet inhibiteur, on a observé un développement musculaire bien plus efficace que chez les autres souris. Les animaux porteurs de la mutation sont devenus de vrais marathoniens, capables de courir plus vite et plus longtemps que les autres avant de montrer des signes de fatigue, couvrant quasiment le double de distance. L’examen en laboratoire des muscles de ces super-souris a montré des fibres musculaires plus denses et un nombre plus élevé de mitochondries (usines à énergie) par cellule.
Cell du 10 novembre 2011.
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