Des chercheurs australiens proposent, dans une étude publiée dans « Nature Communications », une clef potentielle pour contrôler certains cancers du sein triple négatifs. Il s’agit des cancers de type basal (BLBC en anglais pour basal-like breast cancer), une entité hétérogène où les cancers sont tous triple négatifs, et dont l’origine cellulaire et l’étiologie étaient mal connues. L’équipe dirigée par les Drs Alex Swarbrick et Simon Junankar montre qu’un gène dit « inhibiteur de différenciation 4 » ID4, est plus qu’un marqueur de cellules souches. Il semblerait que ce gène contrôle le caractère agressif des cancers de type basal.
Le gène ID4 est exprimé spécifiquement par environ la moitié des cancers triple négatifs, dont le pronostic particulièrement mauvais. Le blocage du gène ID4 stoppe la division des cellules tumorales sur des modèles tumoraux expérimentaux. De plus, une fois bloqué, ID4 se transforme en récepteur œstrogénique et d’autres gènes exprimés dans des cancers de meilleur pronostic.
Pour le Dr Swarbrick : « Les cancers du sein positifs pour les récepteurs aux œstrogènes ont un meilleur pronostic parce que le tamoxifène bloque très efficacement le récepteur aux œstrogènes et donc leur croissance. Nous émettons l’hypothèse, que le blocage d’ID4 pourrait transformer les cancers du sein de type cellules souches en des formes moins agressives, qui répondraient au tamoxifène. Si cela se vérifiait, ce serait remarquable ».
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