UNE ÉQUIPE de la Mount Sinai School of Medicine annonce l’identification d’une signature de six gènes qui pourrait être utilisée pour prédire la survie des hommes atteints d’un cancer agressif de la prostate. Ce travail, publié dans « The Lancet Oncology » d’octobre, montre que des marqueurs pronostiques peuvent être utiles en pratique.
Dans un premier temps, cette étude a porté sur 202 hommes atteints d’un cancer de la prostate résistant au traitement. L’équipe de William Oh a recherché dans leur sang six gènes caractéristiques des cancers prostatiques résistants au traitement. Résultat : les hommes qui possédaient cette signature de six gènes étaient à haut risque, avec une survie de 7,8 mois ; à l’opposé, les hommes qui ne possédaient pas cette signature de six gènes avaient un risque plus faible et leur survie était d’environ 34,9 mois.
Dans un deuxième temps, ces résultats ont été répliqués sur 140 patients.
Jusqu’à présent, le pronostic dans le cancer prostatique avancé était basé sur des indicateurs cliniques voire sur des biopsies.
« On a un besoin urgent de modèles prédictifs qui aident à évaluer le niveau d’agressivité de la maladie chez des patients atteints d’un cancer de la prostate, étant donné que la durée de vie varie grandement », indique Oh. La nouvelle étude montre qu’un test sanguin pour les six gènes est efficace pour déterminer la survie.
L’équipe du Dr Oh poursuit ses travaux pour étudier la faisabilité de ce test dans d’autres types de cancers de la prostate, la stabilité de la signature au cours de l’évolution de la maladie ainsi que la validité de la signature sous immunothérapie.
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