De simples programmes d’exercice pendant une hospitalisation permettent de réduire le déclin fonctionnel des patients très âgés. Un essai clinique randomisé mené, de février 2015 à août 2017, en Espagne auprès de 370 patients âgés de 87,3 ans en moyenne, dont 209 femmes (56,5 %), a démontré « un effet bénéfique significatif » sur les capacités des patients.
Un impact sur les capacités cognitives
Les patients étaient hospitalisés en moyenne pour une durée de 8 jours et ont suivi un programme d’exercice en moyenne pendant 5 jours consécutifs deux fois par jour. Les résultats, publiés dans le JAMA, ont permis d’établir une amélioration de 2,2 points en moyenne sur le test SPPB (Short Physical Performance Battery), qui comprend un test d’équilibre, un test de vitesse de marche et un test de lever de chaise, et une amélioration de 6,9 points sur l’indice de Barthel, qui mesure la performance dans les activités de la vie quotidienne.
À l’inverse, l'hospitalisation a conduit à une déficience de la capacité fonctionnelle dans le groupe n’ayant pas pratiqué d’exercice physique : ces patients ont perdu en moyenne 5 points sur l’indice de Barthel. Selon les auteurs, l’impact positif de l’activité physique se retrouve sur les capacités cognitives des patients, mais aussi sur leur dépression, sur leur qualité de vie et sur la force de la poignée de main. En revanche, ils n’ont pas constaté de différences significatives entre les deux groupes sur la durée d’hospitalisation, le taux de chutes pendant l’hospitalisation ou sur le taux de réhospitalisation à 3 mois.
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