En juillet 2019, la Haute autorité de santé a précisé les modalités du dépistage selon l’âge des femmes (1).
• Entre 25 et 30 ans, en raison de la prévalence élevée des infections à HPV transitoires et donc d’un risque de surdiagnostic et de surtraitement en cas de test HPV positif, les modalités de dépistage sont inchangées : réalisation de deux examens cytologiques à un an d’intervalle, puis 3 ans après si ceux-ci sont normaux. L’examen cytologique en milieu liquide est recommandé, car il permet si besoin la réalisation d’un test HPV sur le même prélèvement, ce qui évite de reconvoquer la femme en cas de cytologie anormale.
• Chez les femmes de plus de 30 ans, le test HPV est réalisé 3 ans après le dernier examen cytologique normal. Si le résultat est négatif, le rythme entre deux dépistages par test HPV est de 5 ans.
Un triage en deux temps
• Si le test HPV est positif, une stratégie de triage en deux temps est recommandée en fonction des résultats de l’examen cytologique réflexe, qui doit être systématiquement réalisé :
• Si la cytologie est ASC-US ou avec des anomalies plus sévères, une colposcopie s’impose d’emblée. Si la cytologie est normale, un nouveau test HPV doit être réalisé un an plus tard. Si ce 2e test est positif, une colposcopie doit être réalisée d’emblée. S’il est négatif, un nouveau dépistage par test HPV est fait 5 ans plus tard.
(1) HAS, Juillet 2019. Évaluation de la recherche des papillomavirus humains (HPV) en dépistage primaire des lésions précancéreuses et cancéreuses du col de l’utérus et de la place du double immuno-marquage p16/Ki67 https://www.has-sante.fr/upload/docs/application/pdf/2019-07/synthese_h…
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