Chacun peut suivre quotidiennement le compte macabre des malades décédés, avec une lacune considérable concernant ceux qui résidaient en EHPAD ; mais aussi le nombre des patients hospitalisés, en réanimation ou non ; enfin, et plus réconfortant, de ceux qui en ont guéri soit environ 11 000 à ce jour.
Ce que l’on ne nous dit pas est l’état dans lequel se trouvent ces personnes, en particulier sur le plan respiratoire : en effet quand on observe des lésions particulièrement sévères sur les radiographies pratiquées en phase aiguë, notamment pour ceux qui ont été admis en réanimation, on peut se demander s’ils ont récupéré ou récupéreront une fonction respiratoire normale. Des pneumopathies aussi étendues et condensantes ne risquent-elles pas d’entraîner fibrose pulmonaire, emphysème, sténoses bronchiques ou synéchies pleurales ? Aucune séquelle vraiment ?
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