Suite aux mesures de confinement et pour des raisons de responsabilités professionnelles, les professions paramédicales et médicales (dentiste, kinésithérapeute, pédicure podologue, orthophoniste) ont dû fermer leur cabinet. Ces professionnels de santé se retrouvent brutalement sans aucune ressource en raison de l'absence de toute prise en charge par les assurances prévoyance, lesquelles refusent de couvrir les pertes d’exploitation pour pandémie, non incluses dans les clauses de leurs contrats.
Il a été annoncé que l’État devrait aider ces professionnels sinistrés à hauteur de 1 500 euros pour le mois de mars mais cette aide ne couvre qu’une toute petite partie des frais et charges des cabinets concernés. Les reports de charges proposés ne font que reculer les problèmes des professionnels qui, très souvent, se sont endettés pour s'installer car le chiffre d’affaires qui ne rentre pas aujourd’hui ne sera jamais rattrapé.
Un plan de soutien, que l'on pourrait qualifier de "plan de sauvetage" est donc nécessaire et sa mise en place est urgente. Les pouvoirs publics doivent venir en aide à un secteur dangereusement sinistré par les mesures de confinement. Pour beaucoup de petits cabinets indépendants, il s'agit d'une histoire de survie à très court terme.
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