Selon les recommandations 2012 de la Société européenne de cardiologie, les candidats à l’assistance circulatoire sont les patients en insuffisance cardiaque avancée depuis plus de 2 mois malgré un traitement médical et électrique optimal, ayant plus d’un des critères suivants : fraction d’éjection ventriculaire gauche ‹ 25 % et pic VO2 ‹ 12 ml/kg/min, avoir été hospitalisé au moins trois fois pour décompensation cardiaque dans les 12 derniers mois sans facteur précipitant évident, être dépendant des inotropes intraveineux, avoir une dysfonction rénale et/ou hépatique due à un bas débit circulatoire et non à des pressions de remplissage inadéquates, une altération la fonction ventriculaire droite débutante. Les indications de l’assistance monoventriculaire gauche ont été élargies, avec en plus de son indication classique en attente d’une transplantation cardiaque de classe I et de niveau B, quatre autres indications individualisées :
1/ en « destination therapy » pour des patients non éligibles à une transplantation cardiaque ;
2/ en pont à la décision chez les patients dont le pronostic immédiat est en jeu pour les maintenir en vie jusqu’à ce qu’une évaluation complète permette de proposer une décision thérapeutique ;
3/ en pont à la candidature à une transplantation pour rendre éligible un patient ayant temporairement une contre-indication à cette dernière en améliorant ses fonctions vitales ;
4/ en attente d’une récupération myocardique spontanée, comme dans les myocardites.
À cela, vient s’ajouter un nouveau concept, non encore validé mais qui s’appuie sur une notion de récupération active de la fonction cardiaque grâce à la thérapie cellulaire cardiaque.
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