Alors que plusieurs cas de peste bubonique ont été recensés ces derniers jours en Chine, l'Organisation mondiale de la santé (OMS) a annoncé ce 7 juillet suivre de près la situation, soulignant qu'elle ne représentait pas une menace élevée à ce jour.
Les autorités de la ville de Bayannur, située en Mongolie intérieure dans le nord de la Chine, ont annoncé un arsenal de mesures après la découverte d'un cas de peste bubonique le week-end du 4 et 5 juillet. Le patient, un homme, est dans un état stable.
La commission sanitaire de la ville a dès lors interdit la chasse et la consommation d'animaux susceptibles de transmettre la peste - en particulier les marmottes - jusqu'à la fin de l'année, et a exhorté les habitants à signaler tout rongeur mort ou malade.
Peu de transmission entre personnes
Un adolescent de 15 ans, suspecté d'avoir été infecté, a également été signalé le 6 juillet en Mongolie voisine, rapporte l'agence de presse Chine nouvelle, qui fait également état de deux cas confirmés la semaine précédente dans la province mongole de Khovd. Il s'agit de deux hommes ayant consommé de la viande de marmotte. Près de 150 personnes sont entrées en contact avec eux et ont été mises en quarantaine.
L'OMS souligne que la peste bubonique est rare et que les cas sont généralement retrouvés dans certaines zones géographiques où elle est encore endémique. « La peste bubonique a été et est toujours avec nous, depuis des siècles », a souligné Margaret Harris, une porte-parole de l'OMS lors d'un point presse.
La peste bubonique est causée par la bactérie Yersinia pestis et se transmet de l'animal à l'homme par les piqûres de puces infectées ou par contact direct avec les carcasses de petits animaux infectés. Elle n'est pas facilement transmissible entre les personnes.
D'après la Commission nationale chinoise de la santé, au moins cinq personnes en seraient mortes depuis 2014.
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