Reconfinement : le débat au Parlement bousculé par l'annonce en direct de l'attentat de Nice

« Nous venons d'apprendre qu'un attentat d'une gravité extrême s'est produit à Nice », a déclaré ce jeudi matin le président de l'Assemblée nationale, Richard Ferrand, avant de demander une minute de silence dans l'hémicycle et une interruption de séance.

Port du masque obligatoire en primaire, dès l'âge de 6 ans, mise en place du télétravail dans les entreprises autant que possible... le Premier ministre Jean Castex était venu détailler ce jeudi matin les mesures du second confinement devant les députés, puis cet après-midi devant les sénateurs où les nouvelles mesures liées au confinement devaient êtres soumises à un vote des parlementaires. L'intervention du Premier ministre a été bousculée par l’annonce en direct de l’attaque terroriste à Nice, à la basilique Notre-Dame, attaque, au couteau, qui a fait trois morts.

« Urgence attentat »

Dénonçant une attaque « aussi lâche que barbare », il a porté le plan vigipirate au niveau « urgence attentat » partout en France et appelé « à l'unité et à la cohésion ».

Accompagné  notamment par Jean-Michel Blanquer et Olivier Véran, le Premier ministre doit s'exprimer lors d'une conférence de presse à 18 h 30.

Après m'être exprimé devant l'Assemblée nationale et le Sénat, je détaillerai demain devant vous les nouvelles mesures qui seront mises en place par le Gouvernement pour lutter contre la deuxième vague de l’épidémie de #COVID19. pic.twitter.com/NqAso0kWId

— Jean Castex (@JeanCASTEX) October 28, 2020