« Le Quotidien » a interviewé, il y a quelques jours de cela, certains anciens ministres de la santé (Covid-19 : six anciens ministres de la Santé décryptent la crise et sa gestion : « Le Quotidien » du 30 mars) sur la problématique actuelle du COVID-19.
Le plus curieux, c’est de voir qu’ils sont tous satisfaits de leurs actions antérieures. Aucun ne s’est senti responsable de la problématique de la gestion des stocks en matériel qui fait actuellement défaut.
Un tel comportement de la part des politiques se retrouve également au sein des administrations qui refusent dans la plupart des cas de se remettre en question. Il est difficile pour l’ensemble de ces personnes d’accepter l’erreur, et de reconnaître les défauts d’une politique effectuée pas nécessairement de manière clairvoyante.
Tous mettent en avant les actions positives effectuées durant leur mandat, et trouvent des arguments pour ne pas se sentir coupable. De telles attitudes protectrices ne sont-elles pas préjudiciables aux yeux des médecins et de nos concitoyens ? Cela est probable, mais n’a aucun impact sur ces personnalités au-dessus de tout soupçon (ce qu’ils croient dur comme fer). En niant toute responsabilité dans la gestion actuelle de la crise, ils peuvent ressortir la tête haute.
Cette manière d’agir est également observée au sein de l’actuel gouvernement. Nombreux sont les membres de la macronie qui martèlent certaines idées, et par la suite les réfutent.
Nous comprenons tous la difficulté de gérer la problématique du COVID-19 car personne ne peut se hasarder à faire des pronostics sur les conséquences et l’évolution de ce fléau. Cependant il est certain que nous serions tous heureux de savoir que les membres du gouvernement sont des hommes et des femmes comme nous, et qu’ils peuvent se tromper. C’est en évitant d’avoir une image de toute puissance qu’ils auraient plus de crédibilité. Soyons simples, acceptons nos erreurs, et nous pourrons progresser.
« Se tromper est humain, persister dans son erreur est diabolique ». Saint Augustin d’Hippone
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