Le palivizumab, un anticorps monoclonal IgG1 humanisé, est autorisé aux États-Unis depuis 1998 chez les enfants à haut risque d'infection sévère à VRS, dont la définition par l'Académie américaine de pédiatrie a évolué au fil des années. La dernière version, publiée en 2014, est plus restrictive que les précédentes. L'anticorps est administré tous les mois à la posologie recommandée de 15 mg/kg pendant la saison à risque d'infections communautaires par le VRS.
En France, les enfants considérés à risque sont ceux nés à 35 semaines d'âge gestationnel ou moins et âgés de moins de 6 mois au début de l'épidémie saisonnière à VRS. Mais aussi ceux de moins de 2 ans qui ont nécessité un traitement pour dysplasie bronchopulmonaire au cours des 6 derniers mois. Enfin ceux de moins de 2 ans qui sont atteints d'une cardiopathie congénitale avec retentissement hémodynamique.
Il n'existe pas de vaccin prophylactique contre le VRS. Un vaccin inactivé avait été commercialisé dans les années 1960 aux États-Unis, mais il a été retiré du marché en raison d'une immunogénicité faible et d'un risque de réponse immunitaire aberrante. Depuis, les différentes tentatives de vaccin ont échoué, mais les progrès apportés par la biologie structurale suscitent un nouvel espoir.
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