L'effet des acides gras sur la régulation de la glycémie postprandiale a été testé chez des patients diabétiques de type 1 (DT1) traités par pompe à insuline dans une étude randomisée en cross-over.
Les patients ont ingéré dans un ordre aléatoire trois repas tests dont la composition en hydrates de carbone était identique (130 g avec un index glycémique élevé) mais dont la teneur en lipides différait : pauvre en graisses (11 g), riches en graisses saturées (à base de beurre) ou riche en acides gras mono-insaturé (à base d'huile d'olive). La réponse glycémique postprandiale sur 6 heures a été analysée par mesure continue du glucose avec un dosage de la concentration de GLP1 actif. Les doses d'insuline avant les repas tests étaient identiques.
L'aire sous la courbe pour la montée de la glycémie était plus faible après huile d'olive que pour le beurre ou le repas pauvre en graisses. La concentration sur 3 heures de GLP1 était également plus élevée après huile d'olive que pour le repas enrichi en beurre. En parallèle, un ralentissement de la vidange gastrique était noté après huile d'olive par rapport au beurre.
D'après la communication de L Bozzetto (abstract 16)
CCAM technique : des trous dans la raquette des revalorisations
Dr Patrick Gasser (Avenir Spé) : « Mon but n’est pas de m’opposer à mes collègues médecins généralistes »
Congrès de la SNFMI 2024 : la médecine interne à la loupe
La nouvelle convention médicale publiée au Journal officiel, le G à 30 euros le 22 décembre 2024