Vidéosurveillance obligatoire dans les abattoirs pour lutter contre la maltraitance des animaux, interdiction totale des élevages de poules pondeuses en cage, des parcs pour les lapins… Ces trois mesures phares concernant le bien-être animal – promises par Emmanuel Macron – ont été rejetées par l'Assemblée nationale, le 28 mai dernier. 48 députés ont voté contre ces amendements visant à inscrire ces mesures dans le projet de loi (34 LREM, 7 LR, 5 Modem et 2 UDI). Les députés ont voté en faveur d’une simple expérimentation des caméras dans les abattoirs volontaires. Ils ont approuvé l’interdiction des élevages de poules en cage, uniquement pour les nouveaux élevages.
Autre promesse présidentielle abandonnée, autre retour en arrière : la sortie du glyphosate, herbicide jugé cancérogène probable par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et très utilisé en France, d’ici 2021 ne sera pas inscrite dans la loi. En novembre dernier, Emmanuel Macron s’était engagé à l’interdire « au plus tard dans trois ans ». Mais les amendements au projet de loi allant dans ce sens ont été rejetés par la majorité présidentielle. Le porte-parole du gouvernement, Benjamin Griveaux, a néanmoins promis la sortie du glyphosate d'ici 2021, « en partenariat avec les industriels », même si cela n’est pas « inscrit dans la loi ».
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