Processus normal, secondaire au vieillissement de l’ovaire, la ménopause peut être responsable de pathologies potentiellement graves (ostéoporose, maladies cardiovasculaires…). « Compte tenu de l’importante sollicitation de la microcirculation ovarienne au cours du développement du follicule, cet organe est très sensible aux atteintes cardiovasculaires (ischémies, thromboses…) », souligne le Pr Gérard Friedlander, chef du service de physiologie, hôpital Européen Georges-Pompidou (Paris).
De sérieuses études démontrent, en effet, que la dégradation de la microcirculation ovarienne -par des processus d’athérogénèse et d’ischémie- est un facteur de risque important d’accélération du vieillissement ovarien et donc, de la survenue de la ménopause. Obésité, surpoids, hypertension artérielle, tabagisme sont autant de facteurs favorisant la sénescence ovarienne. Certains traitements médicamenteux (antihypertenseurs) mais aussi nutritionnels (dédiés aux femmes souffrant d’hypercholestérolémie, de surpoids, d’obésité…) pourraient permettre de reculer l’âge de la ménopause en améliorant la vascularisation ovarienne.
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