On sait que le sommeil est une période indispensable au cerveau pour exécuter certaines opérations de maintenance (restauration) et d’exécution (finalisation des apprentissages et de la mémorisation). Des chercheurs viennent de montrer que cela se produit par un phénomène de plasticité synaptique : « les synapses changent en nombre et en force de connexion. » Les changements rythmiques du nombre des synapses ont été observés dans le cerveau d’un petit vertébré, le poisson zèbre, dont la larve est bien pratique, car elle est transparente. En utilisant une technique d’imagerie par fluorescence, chez ce poisson qui dort la nuit, on met en évidence que, au niveau des synapses des neurones à hypocrétine (impliqués dans la veille), le nombre des connexions change énormément entre les périodes de veille et de sommeil. Des connexions actives pendant le jour, s’inactivent pendant le sommeil. Le nombres des synapses est régulé par l’horloge interne et pas le comportement.
Appelbaum et coll., Neuron 6 octobre 2010.
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