Le romarin, auquel les Anglo-saxons donnent le joli nom de Rosemary, pourrait-il constituer une piste pour la DMLA ? C’est en tout cas ce que suggère une étude californienne publiée dans « Investigative Ophtalmology and Visual Science ».
Il y a quelques années, l’équipe de Stuart Lipton (Stanford-Burnham) avait montré que l’acide carnosique du romarin s’oppose aux lésions provoquées par les radicaux libres dans le cerveau. Elle a maintenant testé l’effet de cette molécule sur des cultures de cellules rétiniennes.
Protection des photorécepteurs
Les chercheurs ont exposé ces cellules au peroxyde d’hydrogène afin d’induire un stress oxydatif, facteur qui contribue à la progression de maladies comme la DMLA. Ils ont alors observé que les cellules traitées par l’acide carnosique produisent des enzymes antioxydantes qui abaissent les taux de radicaux libres.
Dans un deuxième temps, l’équipe de Lipton a testé l’acide carnosique dans des modèles animaux porteurs de lésions des photorécepteurs induites par la lumière. Par rapport à des animaux non prétraités, les rongeurs ayant reçu de l’acide carnosique ont bénéficié, sur le plan histologique, d’une protection de leurs photorécepteurs. Ils avaient également de meilleurs électrorétinogrammes, ce qui témoigne d’un bon fonctionnement des photorécepteurs.
Les chercheurs sont en train de développer des dérivés de l’acide carnosique pour protéger la rétine (objectif DMLA) et des régions cérébrales (objectif démences) contre des phénomènes de dégénérescence.
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