– Des lentilles avec capteurs intégrés existent déjà ; ils enregistrent la pression oculaire au cours de la journée, la transmettent à un récepteur, ce qui permet d’établir une courbe nycthémérale du tonus permettant d’adapter au mieux le traitement du glaucome.
– Des capteurs placés dans les lentilles peuvent également surveiller l’équilibre glycémique du diabétique via la teneur des larmes.
– De nouveaux matériaux sont à l’étude, polymères auxquels on pourrait adjoindre certaines molécules, ou certains médicaments, qui seraient relargués à doses filées durant des durées très longues, de plusieurs jours à plusieurs semaines.
– Après avoir été abandonnés au profit des lentilles de contact, les verres scléraux retrouvent une nouvelle jeunesse. Ils sont fabriqués dans les mêmes matériaux, très perméables à l’oxygène, que les lentilles. Ils passent en pont au-dessus de la cornée en ménageant devant elle un réservoir de larmes. L’œil est ainsi à l’abri derrière cette coque induisant une chambre humide. Cette technique est très intéressante dans les maladies comme le syndrome de Lyell, les sécheresses oculaires graves, ou les yeux polytraumatisés…
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