LES PERSONNES dyslexiques ont une difficulté à intégrer les lettres et les mots qu’ils lisent avec les sons qu’ils entendent lorsdque ces mêmes lettres et mots sont lus par une autre personne. Et ceci est lié à une perturbation d’une région cérébrale caractérisée. Leo Blomert et coll (Université de Maastricht) ont examiné par IRM fonctionnelle l’activité cérébrale de dyslexiques et de lecteurs adultes sains au cours de la lecture. Et ils constatent chez les premiers une réduction de l’activité du cortex temporal supérieur. Voila un éclairage nouveau sur ce trouble qui affecte de 4 % à 10 % de la population. Un résultat qui renforce la notion que les difficultés à lire et à épeler les mots prennent racine, probablement pour une part, dans un défaut d’intégration entre ce qui est entendu et ce qui est vu. À la lecture, les sujets ont tendance à ne pas poser correctement les séparations des sons pour former les mots et à réunir ensemble des syllabes qui normalement sont disjointes.
Current Biology 19, 6, 24 mars 2009.
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