Une étude publiée dans la revue « PLoS One » explique peut-être les nouveaux comportements observés chez les jeunes pères, plus attentionnés, plus compréhensifs. Des chercheurs ont analysé les données collectées en 2005 et en 2009 de 362 hommes adultes d’une cohorte suivie depuis 1983-1984 aux Philippines. Les taux de testostérone salivaire ont été mesurés chez chacun d’entre eux. Les résultats montrent que les pères qui dorment dans la même pièce que leurs enfants ont des taux de testostérone significativement inférieurs à ceux qui ne partagent pas la même chambre. Les chercheurs américains et philippins soulignent qu’un taux élevé d’hormone sexuelle mâle est associé à la prise de masse musculaire, à une plus forte agressivité et à une plus grande prise de risque, et donc à un comportement plus adapté à la compétition. Leur étude montre pour la première fois que c’est la relation de proximité nouée avec leur progéniture qui via une modification physiologique rend ces pères plus attentifs. Il reste, selon les chercheurs, à déterminer si ce changement de comportement a un impact sur le développement des enfants.
ÉTUDE
Des pères en mal de testostérone
Publié le 12/09/2012
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Dr LYDIA ARCHIMÈDE
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Source : Le Quotidien du Médecin: 9156
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