L’APPARITION d’une crise d’asthme lors d’une activité physique peut être révélateur d’un asthme futur ou de la nécessité de réévaluer un traitement de fond mal adapté. Cet asthme peut s’exprimer sous forme de crises typiques avec dyspnée, sibilances et toux associées ou plus atypiques avec l’un des symptômes isolé. L’enfant peut également se plaindre d’une douleur thoracique ou d’une sensation d’oppression, il faut alors savoir l’orienter vers un spécialiste afin de pratiquer des épreuves fonctionnelles respiratoires et d’instaurer un traitement adéquat.
En collège ou lycée, un PAI s’impose.
Dans le cadre scolaire, l’attitude consistant à la rédaction d’un certificat d’exemption totale du sport n’est pas la plus indiquée. Au contraire, il vaut encourager la pratique sportive en respectant toutefois certaines précautions. La course d’endurance effectuée le plus souvent en période automno-hivernale doit être précédée d’un échauffement progressif de dix minutes avant l’effort. Celui-ci peut-être associé à la prise d’un bronchodilatateur dans les quinze minutes qui précédent. Le PAI (projet d’accueil individualisé) est alors destiné à autoriser, dans le cadre de l’établissement scolaire, la prise de ce traitement préventif.
Sports de loisirs.
Les jours de congés ou les vacances sont propices à la pratique de sports de loisir pour les enfants. Nombreux sont ceux qui le mercredi ou le samedi s’adonnent à leur sport préféré comme le football, le rugby, la piscine ou l’équitation. La prise de bronchodilatateur avant l’effort est souvent conseillée. Il est toujours important de voir avec l’enfant quelle est la présentation médicamenteuse la plus adaptée, les parents n’étant pas toujours présents sur place. En cas d’asthme pollinique, le traitement de fond est souvent renforcé surtout pour les sports pratiqués en extérieur. L’équitation est autorisée uniquement en l’absence d’allergie avérée au cheval ou aux moisissures contenues dans les foins.
En compétition.
Lors de compétitions officielles, il est utile de se rapprocher d’un médecin sportif de l’équipe concernée. Depuis janvier 2012, de nouvelles directives sont édictées avec l’autorisation de certains bronchodilatateurs dans les compétitions sportives sans obligation de l’autorisation d’utilisation thérapeutique (site : www.alfd.fr).
Dans tous ces cas, une bonne compréhension de la maladie asthmatique permet une meilleure gestion de cette pathologie. Pour cela les « écoles de l’asthme » (http://asthme-allergies.org/) remplissent ce rôle d’information et d’éducation thérapeutique auprès des patients en complément de l’action directe du médecin
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