Les données nationales (Cnam) en France ont constaté une incidence croissante du diabète de type 1 (DT1) chez les enfants jusqu’en 2015. Au CHU de Reims, le registre Carédiab (réseau diabète Champagne-Ardenne) a permis d’évaluer l’évolution des cas incidents, pédiatriques et adultes, et de décrire leur évolution (1).
Tous les patients avec DT1 pris en charge au diagnostic dans le CHU de Reims de 1997 à 2019 ont été inclus, soit 847 patients, d’âge médian de 10,3 ans. Le diagnostic a été établi dans 71 % des cas avant 15 ans, dans 7,4 % après 35 ans. Le nombre de cas nouvellement diagnostiqués était 3,6 fois plus élevé en 2019, par rapport à 1997.
Le révélateur en était une acidocétose dans 32 % des cas au total, mais chez 46 % des enfants de moins de 5 ans, la fréquence diminuant avec l’âge (p < 0,0001). Le tableau était plus sévère (14,8 %) chez les enfants que chez les adultes (p = 0,03) mais aucun décès n’a été à déplorer. La fréquence des acidocétoses a augmenté au cours de la période d’étude.
Une hypotrophie était retrouvée chez 23 % des enfants de moins de 15 ans. Elle était plus prononcée avant 5 ans, sans amélioration dans le temps, révélant là encore un retard au diagnostic.
Autre constat, l’augmentation de la fréquence de l’obésité ou du surpoids chez les adultes atteints de DT1.
(1) Berot A et al. Diabetes & Metabolism 48 (2022) 101346
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