Selon le rapport annuel de l'Agence européenne pour l'environnement, 520 400 décès prématurés liés à la pollution aérienne ont été enregistrés dans 41 pays européens en 2014. Ce chiffre représente une baisse par rapport aux 550 000 estimés en 2013.
En 2015, environ 7 % de la population urbaine des 28 pays de l'Union Européenne sont exposés à des niveaux de particules fines (moins de 2,5 micromètres) supérieurs aux limites fixées par l'UE, et 82 % ont été exposés à des niveaux supérieurs aux recommandations de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), contre 85 % en 2014. Le rapport estime que ces particules fines ont causé la mort prématurée de 428 000 personnes dans les 41 pays européens en 2014. Les particules fines concentrent donc à elles seules les 3/4 des décès dus à la pollution en Europe.
En ce qui concerne le dioxyde d'azote, 9 % de la population urbaine de l'UE a été exposée à des niveaux supérieurs aux limites fixées par l'Europe et l'OMS pour une surmortalité estimée de 78 000 personnes en 2014. Enfin, 30 % de la population urbaine de l'UE est exposée à des concentrations d'ozone plus fortes que les limites de l'UE et 95 % à des niveaux supérieurs aux limites fixées par l'OMS, pour une surmortalité estimée de 14 400 dans les 41 pays européens en 2014. La pollution atmosphérique reste la première cause environnementale de décès prématurés.
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