Lancement de Ultibro Breezhaler

« L’indacatérol et le glycopyrronium exercent des effets additifs et synergiques, a expliqué le Dr Bertrand Herer (chef du pôle Pneumologie au CH de Bligny), en raison de leur mode d’action différent : le premier est un agoniste ß-2 adrénergique qui a un effet bronchodilatateur principalement sur les voies aériennes périphériques, le second agit en inhibant l’effet bronchoconstricteur de l’acétylcholine dans les cellules des muscles lisses plutôt des voies aériennes centrales, ce qui entraîne leur relaxation. »

La démonstration de l’efficacité et du profil de tolérance d’Ultibro Breezhaler repose sur 5 études de phases III qui ont inclus plus de 5 000 patients. Ces études ont montré que ce nouveau traitement améliorait significativement la fonction respiratoire, la tolérance à l’effort, diminuait le nombre d’exacerbations de la BPCO et la dyspnée.

Inhalation du contenu d’une gélule

Le profil de tolérance est acceptable : les effets indésirables sont similaires à ceux observés avec les composants individuels de l’association. Les effets indésirables très fréquemment observés ont été les infections respiratoires hautes. La dose recommandée est l’inhalation du contenu d’une gélule une fois par jour à l’aide de l’inhalateur Ultibro Breezhaler.

Le Dr Roger Escamilla (CHU de Toulouse) a rappelé que la BPCO était un enjeu majeur de santé publique non seulement lié à son impact sur l’appareil respiratoire mais également du fait de ses très nombreuses comorbidités (cardiovasculaires, métaboliques…). « Il faut une prise en charge précoce et adaptée, notamment en fonction des phénotypes cliniques, a-t-il souligné. Des recommandations mieux adaptées à la médecine générale sont en cours de rédaction au sein de la SPLF (Société de pneumologie de langue française) pour faciliter la prise en charge de la BPCO qui reste une maladie insuffisamment diagnostiquée et traitée. »

D’après une conférence de presse des laboratoires Novartis