À l’origine avec le Dr A. Prudhomme de l’association « Asthme Pyrénées Bigorre », Philippe Dintrans ancien capitaine du XV de France, international de 1978 à 1990, finaliste de la coupe du Monde à Auckland en 1979 contre la Nouvelle-Zélande, est connu pour ses talents de talonneur mais également pour son implication dans la prise en charge de la maladie asthmatique pour une raison simple : il est lui-même asthmatique. Sportif de haut niveau, il pratique le rugby sans problème (pas d’antécédent connu ou de manifestation allergique) jusqu’à une tournée en Argentine où l’apparition brutale de crises d’asthme gêne son entraînement et les matchs durant tout le séjour.
De retour d’Argentine, un bilan confirme le diagnostic d’asthme majoré par l’effort , révèle un terrain atopique et de nombreuses allergies. Il décrit alors la sensation classique « d’être en panne d’air ». Une situation au départ déroutante pour un athlète qui au début de sa carrière allait parfaitement bien. Il se voit dans l’obligation avant chaque match d’inhaler un bronchodilatateur qui lui permet de continuer à pratiquer le sport et assurer chaque match sans problème. Il reconnaît volontiers que sans ce traitement préventif, sa fonction respiratoire est insuffisante. À cette époque, une déclaration aux instances fédérales était déjà nécessaire mais beaucoup plus simple que la législation actuelle.
Depuis qu’il a « raccroché les crampons », il pratique toujours une activité sportive d’avril à septembre : le vélo en région montagneuse et dit être toujours obligé de prendre un bronchodilatateur même avec un traitement de fond adapté. Philippe Dintrans est souvent cité en exemple comme un sportif de haut niveau asthmatique ayant pu continuer la compétition.
D’après un entretien avec Philippe Dintrans, Président d’honneur de l’association « Asthme Pyrénées Bigorre ».
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