– La prévalence de la BPCO en France est estimée entre 4 et 10 %, la moitié des sujets ayant un VEMS encore normal (stade I), plus d’un tiers une BPCO de stade II (VEMS entre 50 et 80 % de la normale) et moins d’un quart une BPCO de stade III-IV (VEMS < 50 %). En 2005, 40 % des malades étaient des femmes.
– En 2000-2003, 15 349 décès par an en moyenne comportaient une notion de BPCO, la moitié de ces décès mentionnant la BPCO en cause initiale. Lorsque la BPCO était mentionnée en cause associée, les causes initiales les plus fréquentes étaient les maladies cardio-vasculaires (32 %) et les cancers (24 %). Mais la mortalité liée à la BPCO reste sous-estimée. La hausse observée chez les femmes devrait se poursuivre, de 1,7 % par an en moyenne entre 1979 et 1999, devrait se poursuivre en raison de la progression du tabagisme féminin.
– La BPCO entraîne 800 000 hospitalisations par an, 11 % des invalidités, 8 % des arrêts de travail.
– Outre le tabac (75 à 80 % des cas), les facteurs de risque sont la pollution atmosphérique intérieure ou extérieure, l’exposition professionnelle à certaines poussières ou produits chimiques et les infections respiratoires inférieures contractées pendant l’enfance.
– En 2020, selon l’OMS,la maladie pourrait passer à la 3e place des causes de mortalité.
– La journée mondiale contre la BPCO est organisée par GOLD (Global Initiative on Obstructive Lung Disease), avec pour thème l’incitation à la mesure du souffle : « Faites mesurer votre souffle, demandez à votre médecin de réaliser le test rapide et indolore appelé spirométrie ».
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