Les jeunes générations sont de plus en plus sensibles à l'alimentation viable sur le plan économique et social, respectueuse de l’environnement, de la santé et de la diversité culturelle.
Le mode de vie sédentaire et le manque de temps les incitent à consommer des aliments de volume plus faible, naturellement plus denses, plus riches en nutriments (avocats, baies de Goji, par exemple). « La nouvelle génération regarde de près ce qu'il y a dans son assiette et échange au sujet de la nutrition, notamment par le biais des réseaux sociaux. Nous percevons cette tendance dans nos enquêtes, depuis près de deux ans », souligne Pascale Hébel, directrice du pôle consommation du CREDOC.
Côté social, les jeunes générations sont davantage concernées que les précédentes par les questions écologiques, telles que la hausse du nombre d’habitants sur terre, l'impossibilité de produire des aliments dans certaines zones de la planète, le bien-être animal. « Cette prise de conscience collective est néanmoins relativement récente en France », précise Pascale Hébel.
Le niveau socio-économique a une forte incidence sur ces points de vue. « Chaque crise augmente un peu plus la fracture sociale. La population défavorisée, peu diplômée, est celle dont l'alimentation est la plus monotone, la moins diversifiée. Elle reste aussi celle qui est la plus à risque de maladies métaboliques, telles que l'obésité », rappelle Pascale Hébel, pour qui les politiques publiques devront laisser davantage de place aux initiatives locales, proches de la population, valorisant les produits de saisons et du terroir. C'est d'ailleurs ce que recommande le dernier rapport de l'IGAS, qui a récemment procédé à une évaluation du PNNS.
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