Depuis 2011, plusieurs études observationnelles suggèrent un lien entre prescription prolongée de benzodiazépines et risque de survenue de la maladie d’Alzheimer. Bénéficiant d’un long suivi et d’une large population, une nouvelle étude du BMJ renforce cette suspicion, et pointe du doigt les prescriptions prolongées au-delà des recommandations.
S. Billioti de Gage et coll. Ont mis en évidence un surrisque de 51 % de diagnostic d’Alzheimer chez les patients ayant pris des benzodiazépines pendant au moins cinq ans. Ce surrisque ne s’applique pas aux patients qui avaient bénéficié d’une prescription normale de benzodiazépines, c’est-à-dire inférieure à trois mois », ce qui souligne le rôle du mésusage.
Le risque est apparu augmenté de 32 % après 3 à 9 mois d’exposition, et de 84 % au-delà de de 180 doses. En outre, le risque d’Alzheimer était plus important chez les patients prenant des benzodiazépines à longue durée d’action.
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