Poursuivre les registres en cours et en développer pour les nouveaux traitements est crucial, car ils permettent : d’analyser de façon indépendante l’efficacité et la tolérance des traitements, y compris chez des patients exclus d’essais randomisés ; de faire émerger des facteurs prédictifs de réponse aux traitements ; de résoudre des problématiques non abordées dans les essais cliniques ou imposant des milliers de malades. Les données de 4 498 patients atteints de polyarthrite rhumatoïde (PR) sous rituximab (registre AIR, suivi moyen 7 ans), abatacept (registre ORA, 5 ans) ou tocilizumab (registre REGATE, 2 ans) ont été analysées par la Société Française de Rhumatologie (SFR). La tolérance à long terme (risque d’infections sévères, de cancers et de décès) est comparable à celle des anti-TNF. En 2017, l’analyse de 11 registres européens a montré l’absence de sur-risque de mélanome sous anti-TNF (130 000 patients, Mercer LK. et al., Ann Rheum Dis, 2017 ; 76:386-391), versus méthotrexate ou biomédicaments non anti-TNF. Le registre SFR (ART) va analyser de 2016 à 2022 la tolérance et l’efficacité des anti-TNF α et de leurs biosimilaires dans la PR.
Registres
De précieuses données
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Publié le 18/12/2017
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Source : Le Quotidien du médecin: 9628
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