DES QUESTIONS clés sur la polyarthrite rhumatoïde ont été abordées dans les reportages par M. Dougados (Paris) et B. Combe (Montpellier), comme l’autogestion du DAS par le patient, l’intérêt de la détection et du traitement précoces des PR sévères. Le Dr Alain Cantagrel (Toulouse) a abordé la définition de la rémission et discuté de ses implications thérapeutiques, par exemple l’allègement des traitements de fond, notamment des biothérapies : « on recherche la posologie la plus basse d’anti-TNF alpha encore active ».
Dans l’ostéoporose, il a été rappelé que l’objectif du traitement reste le même en 2010 qu’en 2006, lors de la publication des dernières recommandations de l’AFSSAPS : prévenir les fractures chez les femmes qui sont les plus à risque.
Évaluer l’épaisseur corticale dans l’ostéoporose.
Tout le problème est d’identifier ces femmes à risque. « Cette identification se heurte aux limites de l’ostéodensitométrie, a souligné le Pr T. Thomas (Saint-Étienne), un outil indispensable mais insuffisant devant la nécessité de prendre en compte aujourd’hui tous les paramètres de la résistance osseuse et donc de la qualité osseuse dans l’évaluation du risque de fractures ostéoporotiques. »
Il apparaît que 80 % des femmes qui ont déjà fait une fracture ne sont pas prises en charge pour leur ostéoporose. L’étude de la microarchitecture osseuse repose actuellement sur des nouvelles techniques de plus en plus précises dans leur résolution, comme l’ont développé les Drs Cl. Benhamou (Orléans), L. Vico (Saint-Étienne) et K. Briot (Paris). Il s’agit de la microtomographie à rayons X (résolution < 10 microns), la technique HR-pQCT (appareil Scanco) ou encore la technique HSA (Hip Structural Analysis). Les experts interrogés ont souligné qu’il faudrait désormais avoir des facteurs qualitatifs associés aux facteurs quantitatifs fournis par l’ostéodensitométrie. L’épaisseur corticale est le paramètre primordial pour apprécier et améliorer la résistance osseuse, paramètre augmenté par un traitement par ranélate de strontium (Protelos). Grâce à ces nouveaux outils, l’ostéoporose est une maladie que l’on comprend de mieux en mieux.
L’arthrose a suscité de nombreux échanges concernant les utilisations en pratique de l’IRM et de l’échographie. Concernant l’avenir du traitement, de grands essais thérapeutiques internationaux sont en cours dont celui du ranélate de strontium comme structuromodulateur ou ceux de biothérapîes comme le tanézumab dans la douleur.
Enfin, les représentants de la profession ont exprimé leur volonté et leur espoir de réussite du DPC (développement professionnel continu), nouveau projet de formation médicale continue.
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