Parmi les 36 pays remboursant les biothérapies, seulement 27 ont plus de cinq traitements remboursés. Dans 10 pays, aucune biothérapie n’est remboursée alors que, au Luxembourg, il n’y a aucune limitation d’accès à un traitement biologique remboursé. Les pays ayant un faible niveau socio-économique (pays d’Europe de l’Est et de l’ex Union soviétique) ont réduit l’accès aux biothérapies pour des raisons de coût.
Ce travail qui concernait huit molécules (infliximab, étanercept, adalimumab, certolizumab pégol, golimumab, abatacept, tocilizumab et rituximab) montre par ailleurs qu’il n’existe pas de critère cohérent en Europe pour le remboursement.
Parmi les pays ayant au moins un traitement biologique remboursé, plus de la moitié (58 %) n’exige pas de durée minimale d’évolution de la maladie alors que pour les autres (42 %), une durée variant entre trois et douze mois est exigée. Presque la moitié des pays (47 %) demande l’échec de deux traitements de fond non biologiques avant de permettre l’accès aux biothérapies. Enfin, dans 86 % des cas, un niveau minimal d’activité avant la prescription de biothérapies est exigé et, parmi eux, un tiers réclame un DAS 28 ≥ 3,2 et plus de la moitié a des critères encore plus stricts.
Putrik P et al. OP0011.
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