SELON les dernières recommandations de l’EULAR sur les traitements pharmacologiques, le sulfate de glucosamine, qui appartient à la classe des antiarthrosiques symptomatiques d’action lente (AASAL) en comparaison avec les AINS et du paracétamol, apparaît « comme un traitement incontournable dans la prise en charge de l’arthrose ». Osaflexan est un sulfate de glucosamine, une forme stabilisée d’un aminomonosacccharide naturel extrait des carapaces de crevettes grises, obtenue par un processus développé et breveté par le laboratoire Rottapharm.
Ce produit est doté d’une action anti-inflammatoire par inhibition de la voie de signalisation cellulaire de NF-kB qui induit l’expression des gènes pro-inflammatoires activés par l’interleukine-1, et d’une action stimulatrice de la synthèse des protéoglycanes et des glucosaminoglycanes par les chondrocytes et de l’acide hyaluronique par les synoviocytes. L’efficacité d’Osaflexan sur la douleur et la gêne fonctionnelle a été démontrée à travers plusieurs études, notamment dans l’étude GUIDE qui a montré l’effet de la glucosamine sur les symptômes de gonarthrose versus placebo. Ainsi, sur une période de six mois, on relève qu’Osaflexan améliorait de façon significative l’indice de Lequesne et l’index Womac fonction.
Pendant ou en dehors des repas.
Par sa formulation et sa forme galénique (poudre à dissolution rapide pour solution buvable), Osaflexan peut être pris pendant ou en dehors des repas, ce qui facilite l’observance. Il est bien toléré, beaucoup mieux que les AINS. La dose journalière en une seule prise, soit un sachet, est de 1 500 mg de sulfate de glucosamine. Osaflexan revient à 13,04 euros pour un mois de traitement.
LA CAUSE la plus fréquente de douleur articulaire et de handicap dans la population générale est liée à l’arthrose, une pathologie dont 40 % de la population de plus de 65 ans souffre ; 3,5 millions de patients arthrosiques consultent chaque année. L’ostéoarthrose, une pathologie touchant l’ensemble de l’articulation, associe une destruction localisée, progressive, du cartilage articulaire hyalin à des modifications de l’os sous-chondral avec apparition d’ostéocytes et son épaississement. L’évolution de la maladie, sa sévérité sont très variables d’un individu à l’autre. L’atteinte du genou et/ou de la hanche est source de handicap sévère, ayant un impact important sur la qualité de vie des patients. Sa prise en charge repose à la fois sur des traitements pharmacologiques et non pharmacologiques.
D’après une conférence de presse des Laboratoires Rottapharm Madaus.
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