L’étude TOLEDO (1), menée chez des patients en rémission durable et sans progression radiographique sous traitement par abatacept ou tocilizumab, a montré que l’espacement des injections de ces bDMARDs se traduisait par une augmentation du score d’activité de la PR, avec un taux de rechute deux fois supérieur en cas d’espacement par rapport au maintien de la pleine dose. Cependant, le retour à la dose antérieure permet de retrouver l’état de rémission chez la plupart des patients. De plus, la décroissance, ou plus rarement l’arrêt, de l’abatacept ou du tocilizumab s’avère possible dans près de 70% des cas, ce qui permet d’alléger le coût du traitement et le risque d’évènements indésirables.
(1) Kedra et al, SFR 2019
CCAM technique : des trous dans la raquette des revalorisations
Dr Patrick Gasser (Avenir Spé) : « Mon but n’est pas de m’opposer à mes collègues médecins généralistes »
Congrès de la SNFMI 2024 : la médecine interne à la loupe
La nouvelle convention médicale publiée au Journal officiel, le G à 30 euros le 22 décembre 2024