UN PARTENAIRE romantique permet d’avoir un effet antalgique sur les douleurs de la vestibulodynie. C’est démontré chez 191 couples hétérosexuels chez qui la femme est affectée de vestibulodynies, c’est-à-dire de douleurs du vestibule (inconfort ou sensation de brûlures) lors d’un contact sexuel principalement, mais aussi lors de l’insertion d’un tampon ou d’un examen gynécologique. La vestibulodynie altère le fonctionnement sexuel en diminuant le désir, l’excitation, la satisfaction et la capacité à l’orgasme et au total la fréquence des relations sexuelles. Les résultats de l’étude sur les 191 couples hétérosexuels, où la femme est affectée de vestibulodynies, indiquent que l’élément clef pour réduire les douleurs et maintenir la satisfaction sexuelle est lié « à l’attention que le partenaire masculin porte à sa partenaire et la sympathie avec laquelle il " gère " son inconfort ». Les couples qui ont modifié leurs habitudes, pour s’adonner à une activité sexuelle non centrée sur la pénétration vaginale, mais sur d’autres activités source de plaisir, avec de plus des bénéfices émotionnels, tels que l’intimité et la proximité. Plus le partenaire masculin est concerné et attentif, et porte de la sympathie à sa partenaire, et plus les douleurs et inconforts se réduisent.
L’âge moyen des couples étudié est aux alentours de 35 ans. Les femmes ont répondu à une échelle d’évaluation nommée « Multidimensional Pain Inventory » et tous deux ont rempli la « Global Measure of Sexual Saatisfaction Scale. »
Une sollicitude du partenaire plus importante est prédictive d’une plus grande satisfation sexuelle (p < 0,02).
Natalie Rosen, Journal of SExual Medicine, 9 septembre 2010.
CCAM technique : des trous dans la raquette des revalorisations
Dr Patrick Gasser (Avenir Spé) : « Mon but n’est pas de m’opposer à mes collègues médecins généralistes »
Congrès de la SNFMI 2024 : la médecine interne à la loupe
La nouvelle convention médicale publiée au Journal officiel, le G à 30 euros le 22 décembre 2024