Indignation de la classe politique

Le groupe a créé la polémique mercredi en arguant que la primeur du vaccin pourrait être réservée aux États-Unis en raison de l'important investissement des autorités américaines. La classe politique française, unanime, s'était indignée de l'annonce du groupe pharmaceutique.

« Comme l'a indiqué Emmanuel Macron, un vaccin contre le Covid-19 devra être un bien public mondial », a souligné de son côté Édouard Philippe, faisant référence notamment aux déclarations du chef de l'État du 24 avril devant l'Organisation mondiale de la Santé.

Sanofi a renvoyé ce jeudi les autorités européennes à leurs responsabilités en leur demandant d'être aussi « efficaces » que leurs homologues américaines, notamment dans la facilitation des démarches réglementaires.