La Borréliose de Lyme peut-elle être transmise autrement que par morsure de tique ? Face à la forte augmentation des cas observés ces dernières années, certains auteurs avaient soulevé l’hypothèse d’une transmission non vectorielle - notamment sexuelle - de Borrelia Burgdorferi. L’avis publié hier par le HCSP est plutôt rassurant puisque selon les experts, « la transmission par le lait maternel, par voie sexuelle ou via les produits sanguins et les greffes est à ce jour non documentée chez l’homme ».
Doute sur la transmission materno-fœtale
Concernant la transmission maternofoetale, l’avis est moins tranché. Ainsi, « si la possibilité d’une transmission transplacentaire de Borrelia Burgdorferi a été évoquée sur des publications anciennes de cas cliniques, le lien entre cette transmission et une évolution péjorative de la grossesse n’a pas été démontré de façon formelle ».
Dans ce contexte d’incertitude, le HCSP préconise – comme l’avait déjà fait la conférence de consensus de la SPILF de 2006- qu’un traitement antibiotique soit prescrit pendant 14 à 21 jours chez les femmes enceintes avecun diagnostic de Borréliose de Lyme. L’accent est mis également sur l’antibioprophylaxie, recommandée en cas après piqûres de tiques multiples chez une femme enceinte en zone de forte endémie.
Enfin, le HCSP plaide pour que « des études complémentaires sur la transmission materno-fœtale ainsi que sur les autres modes de transmission, en particulier sexuelle, soient encouragées ».
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