Huit jours après que Paris ait été confronté à une vague de pollution sans précédent, Bruxelles a proposé mercredi d'imposer des plafonds nationaux plus stricts pour les principales sources de la pollution de l'air. "Il s'agit de donner un prix à la vie humaine", a expliqué au cours d'une conférence de presse le commissaire à l'Environnement Janez Potocnik, visiblement exaspéré par les questions sur le coût de ces propositions. Alors que l’OMS vient de reconnaitre le caractère cancérogène de la pollution, le train de mesures de la commission européenne "actualise la législation en vigueur et réduit encore les émissions nocives de l'industrie, du transport, des installations de production d'énergie et de l'agriculture, en vue de limiter leur impact sur la santé humaine et sur l'environnement", a-t-il expliqué. La Commission propose aux Etats d'établir de "nouveaux objectifs de qualité de l'air pour la période allant jusqu'en 2030", de "réduire les plafonds nationaux existants pour les six principaux polluants" et de "légiférer pour réduire la pollution émanant des installations de combustion de taille moyenne". Bruxelles espère ainsi éviter 58.000 décès prématurés. Un pari difficile à tenir, alors même que les normes actuelles pour les concentrations de particules fines, le dioxyde de soufre, le plomb, les oxydes d'azote, le monoxyde de carbone et le benzène ne sont déjà pas respectés par la plupart des Etats !
Bruxelles veut abaisser les seuils de pollution dans l’UE
Publié le 18/12/2013
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Source : lequotidiendumedecin.fr
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