Sur le cannabis, les candidats de la primaire de gauche ne sont pas tous d'accord. Lors du deuxième débat, Manuel Valls a ainsi réaffirmé avec force son opposition à la dépénalisation : « Il faut des interdits dans une société, il faut des règles », a-t-il dit. Même créneau pour Arnaud Montebourg, lui aussi contre l'idée de dépénaliser mais qui juge « inutile que l'élection présidentielle se déroule autour d'un sujet d'une telle nature ». Il propose toutefois l'organisation d'une « conférence de consensus ». Comme Vincent Peillon qui suggère une « grande conférence nationale » sur le sujet.
Mais il y a plus libéraux. Alors que Sylvia Pinel penche pour la dépénalisation, Benoît Hamon défend la légalisation : « La prohibition n'a jamais été aussi inefficace », a-t-il martelé dimanche dernier sur le plateau de BFM. Sur le sujet, il est au diapason de Jean-Luc Bennhamias et de François de Rugy, même si, pour calmer le jeu, ce dernier réclame un cadre législatif temporaire sur cinq ans. Hors primaire, Emmanuel Macron (En marche) s'est dit favorable à la dépénalisation, même s'il n'en fait pas une obsession de campagne, alors que Jean-Luc Mélenchon (France insoumise) et Yannick Jadot (EELV) sont favorables à la légalisation.
Cannabis : le joint de la discorde
Publié le 20/01/2017
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Source : lequotidiendumedecin.fr
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