Dédramatiser les verrues. Il n’y a aucun traitement curatif des verrues, qui sont d’origine virale (HPV), de transmission par contacts interhumains et de surfaces (et pas seulement le sol des piscines) et d’évolution spontanément favorable. En cas de gêne, on peut avoir recours aux kératolytiques, qui sont faciles d’accès. Aucune mesure d’éviction n’est nécessaire.
En cas de dermatite atopique chez le nourrisson et l’enfant, il faut préconiser une hygiène quotidienne, surtout si la peau est très abîmée, en privilégiant les produits lavants doux et en évitant l’eau trop chaude. La colonisation bactérienne a une action pro-inflammatoire. En l’absence de signes digestifs, les tests d’éviction alimentaire ne sont pas de mise.
Le site d’alerte, de recommandations et d’accompagnement www.vigilance-esthetique.fr est pensé par et pour les médecins. Il s’agit d’un réseau de vigilance confraternel créé pour aider les médecins dans la gestion des effets secondaires des actes médicaux à visée esthétique, mais aussi des séquelles des injections illégales.
Les dermatologies s’engagent dans le développement durable. Le groupe thématique Envi’Derm, de la Société française de dermatologie, travaille sur plusieurs axes pour réduire l’impact environnemental de la pratique de la spécialité, très gourmande en produits à usage unique : organisation du cabinet, gestion des consommables, prescription médicamenteuse et dermocosmétique.
Pour faire face à la pénurie de dermatologues – leur nombre a été réduit de plus de 20 % entre 2007 et 2022 et plus de 30 % de ceux en activité ont plus de 60 ans –, l’une des premières pistes envisagées est de ramener les patients vers le médecin traitant, avec les limites liées à la démographie médicale. Autre possibilité : les réseaux de télé-expertise, dont un certain nombre sont désormais organisés de manière formelle dans différentes régions de France. En Bretagne par exemple, 34 dermatologues et 900 médecins généralistes sont impliqués dans un vaste réseau divisé en trois zones géographiques.
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