Le premier essai clinique d’un vaccin contre le virus Ebola, qui a commencé aux Etats Unis début septembre, ne semble, pas jusqu’à présent témoigner d’une nocivité importante, ont indiqué aujourd’hui les autorités sanitaires américaines. Fabriqué par GSK, développé avec l’US Army et le NIH (photo) au titre de la lutte anti-terroriste d’origine biologique, cette immunothérapie a été administrée a dix personnes depuis le 2 septembre. Selon le Dr Anthony Fauci (Institut national des allergies et des maladies infectieuses), qui s’est exprimé devant la commission des attributions budgétaires du Sénat américain, il n’y a, à ce jour, avec ce vaccin, aucun signe de réactions graves. De plus, a-t-il indiqué, vingt personnes au total vont participer à cet essai clinique dont les résultats complets devraient être disponibles à la fin de l’année.
A coté de cet essai américain, les Britanniques mènent à Oxford, sur ce même vaccin, un test sur 60 volontaires sains, qui permettra de vérifier s’il provoque une réaction immunitaire satisfaisante contre le virus de la fièvre hémorragique. Si, après ces tests en cours, le vaccin semble sûr, il pourrait être disponible en novembre « pour une utilisation prioritairement réservée aux professionnels de santé » a indiqué l’OMS. Dans un entretien accordé au Généraliste, le Pr Jean-François Delfraissy (Directeur de l'Institut de Microbiologie et des Maladies Infectieuses, CHU Bicêtre, Le Kremlin-Bicêtre), souligne que plus de 7% des soignants s’occupant de l’épidémie en Afrique en sont morts. Un cas unique dans les annales de la lutte anti infectieuse. Le nombre total de victimes de la fièvre Ebola depuis le début de l’année, est quant à lui, selon le dernier bilan de l’OMS, de 2461 morts sur 4985 cas.
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