A ce stade, il n'y a pas suffisamment de preuves pour tirer de conclusions sur l'innocuité ou l'efficacité de ces thérapies utilisées contre la fièvre Ebola, selon l'Agence européenne du médicament (EMA). Ce constat résume la revue de l'information disponible sur les traitements contre Ebola en cours de développement établi par l'agence sanitaire, basée à Londres, sous forme de rapport intérimaire, mis en ligne mardi sur son site.
Cet examen porte sur sept traitements expérimentaux: le BCX4430 (de la société Biocryst), le brincidofovir (Chimerix), le favipiravir (l'Avigan de Fujifilm Corporation/Toyama), le TKM-100802 (Tekmira), l'AVI-7537 (Sarepta), le ZMapp (Leafbio Inc.), ainsi que des immunoglobulines (de la société lyonnaise Fab'entech). Il n'inclut pas les candidats vaccins. La quantité d'informations disponibles pour les sept traitements est très variable. Pour certains produits, il n'y a pas de données sur leur utilisation chez des humains, tandis qu'un petit nombre de traitements (ZMapp, Avigan, brincidofovir, ndlr) ont été administrés à titre compassionnel à des patients au cours de l'épidémie actuelle. En outre, certains médicaments ont été étudiés chez les humains, mais pour le traitement d'autres maladies virales (Avigan, brincidofovir), relève l'EMA.
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