En matière de vaccination antigrippale, la mise au point d’un vaccin universel qui protégerait au long cours de l’ensemble des sous-types de virus grippaux pourrait constituer un progrès majeur et permettre à terme
de limiter la circulation de la grippe. Mais cette « quête du Graal » se heurte encore à de nombreuses difficultés techniques. Elle impose avant tout de pouvoir identifier un antigène conservé entre les différentes souches de virus et capable de susciter la production d’anticorps « polyvalents » efficaces contre l’ensemble de ces virus.
Plusieurs protéines candidates pourraient remplir ce rôle (protéine de surface M2, partie proximale des hémagglutinines moins labiles que la partie distale actuellement utilisée pour les vaccins, etc.) mais leur immunogénicité chez l’homme reste à démontrer.
D’autres pistes d’amélioration « moins ambitieuses » sont aussi poursuivies, qu’il s’agisse de nouveaux modes de production (permettant de s’affranchir de la phase de culture et d’être ainsi plus réactifs vis-à-vis de l’évolution des souches circulantes) ou de nouveaux modes d’administration (voie transcutanée, intradermique, intranasale, etc.) plus simples et plus immunogènes. À ce titre, un vaccin vivant atténué administré par voie nasale a récemment été mis à diposition (Fluenz®) dans différents pays et est recommandé depuis 2012 par le HCSP chez les enfants et adolescents âgés de 24 mois à 17 ans révolus. Mais il reste pour le moment non commercialisé en France!
En attendant le vaccin universel…
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